Étude GRECCAR 15 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité d’une chimiothérapie associée à une ré-irradiation pelvienne par rapport à une chimiothérapie seule, en traitement préopératoire chez des patients ayant une récidive locorégionale du cancer du rectum.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer du rectum précédemment irradié.
Spécialité(s) :
- Imagerie
- Chimiothérapie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Hôpitaux de Bordeaux
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Financement :
PHRC National Cancer 2017
Collaborations :
Fédération de Recherche en Chirurgie (FRENCH) Partenariat de Recherche en Oncologie Digestive (PRODIGE)
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 08/07/2019
Fin d'inclusion prévue le : 15/07/2022
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 186
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: -
Résumé
Le cancer du rectum se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du rectum. Le plus souvent, il provient d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse. Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa localisation dans le rectum, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou non des organes voisins, de l’atteinte ou non des ganglions proches du rectum et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes. Le choix des traitements est adapté à la situation du patient. Le traitement des cancers du rectum repose principalement sur la chirurgie qui vise à guérir du cancer en supprimant la portion du rectum atteinte par la tumeur par le retrait de la tumeur avec des marges saines et, pour les tumeurs du bas rectum, par la préservation du sphincter du rectum. Les tumeurs qui récidivent sont traités par une radiochimiothérapie qui est le plus souvent réalisée avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et la rendre plus facile à enlever. La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. Elle a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. La chimiothérapie empêche la réplication de l’ADN et entraine la mort des cellules cancéreuses. La chimiothérapie de référence est de type FOLFIRINOX, elle associe de l’oxaliplatine, de l’irinotécan, de l’acide folinique et du 5-FU. La capécitabine appartient au groupe des « antimétabolites ». C’est un médicament qui tue préférentiellement les cellules qui se divisent beaucoup, notamment les cellules cancéreuses. Elle est convertie en 5FU et prise sous forme de comprimés, alors que 5-FU doit normalement être injecté. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une chimiothérapie associée à une ré-irradiation pelvienne par rapport à une chimiothérapie seule, en traitement préopératoire chez des patients ayant une récidive locorégionale du cancer du rectum. Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX jusqu’à 6 cures, suivie d’une ré-irradiation pelvienne à type d’une radiothérapie associée à de la capecitabine 5 jours par semaine. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront opérés 8 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Les patients du 2e groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX seule. Le traitement sera répété jusqu’à 6 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront opérés 6 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Une IRM pelvienne et une PET-SCAN seront réalisées 4à 6 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Les patients seront suivis tous les 4 mois pendant 2 ans et tous les 6 mois la dernière année avec la réalisation d’un scanner thoraco-abdomino-pelvien et un dosage des marqueurs tumoraux. Une chimiothérapie de type FOLFIRINOX peut être remplacée par une chimiothérapie de type FOLFIRI. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans après le début de l’étude.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF3896
- EudraCT/ID-RCB : 2018-002833-39
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT03879109
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Non
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 3
- Etendue d'investigation : multicentrique - France
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Etude randomisée de phase 3 comparant chimiothérapie suivie d’une ré-irradiation pelvienne versus chimiothérapie seule en traitement préopératoire des récidives locorégionales des cancers du rectum (GRECCAR-PRODIGE-FRENCH).
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : Les patients reçoivent une chimiothérapie de type FOLFIRINOX IV jusqu’à 6 cures, suivie d’une ré-irradiation pelvienne de 30,6 Gy, à raison de 17 fractions de 1,8 Gy, associée à la capecitabine PO tous les jours. Le traitement est répété en l’absence de progression ou de toxicité. Les patients sont opérés 8 semaines après la fin du traitement néoadjuvant. - Bras B : Les patients reçoivent une chimiothérapie de type FOLFIRINOX IV seule. Le traitement est répété jusqu’à 6 cures en l’absence de progression ou de toxicités. Les patients sont opérés 6 semaines après la fin du traitement néoadjuvant. Une IRM pelvienne et une PET-SCAN sont réalisées 4à 6 semaines après la fin du traitement néoadjuvant. Les patients sont suivis tous les 4 mois pendant 2 ans et tous les 6 mois la dernière année avec un scanner thoraco-abdomino-pelvien et un dosage des marqueurs tumoraux. Une chimiothérapie de type FOLFIRINOX peut être remplacée par une chimiothérapie de type FOLFIRI. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans après le début de l’étude.
Objectif(s) principal(aux) : Évaluer le taux de chirurgie curative (R0) à 6 et 8 semaines.
Objectifs secondaires :
- Évaluer la survie globale et survie sans récidive à 3 ans.
- Évaluer la morbidité et mortalité chirurgicale, selon la classification Dindo.
- Évaluer la compliance au traitement par la proportion de patients recevant un traitement néoadjuvant complet.
- Évaluer le taux de toxicité du traitement, selon la classification CTCAE v5.0.
- Évaluer le taux de bonne réponse tumorale, définie par une diminution de la taille de 50 % après le traitement néoadjuvant.
- Évaluer la qualité de vie, à l’aide des questionnaires QLQ-C30 et QLQ-CR29.
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 18 ans.
- Récidive loco-régionale d’un cancer du rectum histologiquement prouvé, préalablement traité par irradiation pelvienne sur le cancer primitif, situé à ≤ 15 cm de la marge anale, résécable (selon le consensus international).
- Indice de performance ≤ 2 (OMS).
- Fonction hématologique : leucocytes ≥ 4,0 x 10^9/L, polynucléaires neutrophiles ≥ 2,0 x 10^9/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
- Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 1,5 x LNS, transaminases ≤ 3 x LNS, et phosphatase alcaline ≤ 3 x LNS.
- Fonction cardiaque : intervalle QT corrigé ≤ 450 msec pour les hommes et ≤ 470 msec pour les femmes.
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 60 mL/min.
- Fonction ionique : calcémie, kaliémie et magnésémie normale.
- Fonction cardiaque : intervalle QT corrigé < 450 msec (homme) ou <470 msec (femme) (facteur de correction de Fredericia).
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 6 mois pour les hommes et 4 mois pour les femmes après la fin du traitement à l’étude.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Récidive du cancer du rectum après tumorectomie.
- Contre-indications absolues ou relatives pour la résécabilité à type d’envahissement osseux circonférentiel, envahissement sacré nécessitant une sacrectomie totale ; envahissement de l’échancrure ischiatique et envahissement des vaisseaux iliaques externes.
- Métastase à distance au moment de l’inclusion.
- Patients présentant une affection médicale grave ou incontrôlée.
- Maladie inflammatoire chronique de l’intestin et/ou occlusion intestinale.
- Déficit à la dihydropyrimidine déshydrogénase.
- Autre cancer concomitant, ou antécédent de cancer de moins de 5 ans. Les patients ayant un col utérin cancer in situ traité ou un carcinome basocellulaire ou spinocellulaire sont autorisés.
- Insuffisance symptomatique cardiaque et/ou coronarienne, antécédent personnel ou familial du syndrome du QT long congénital.
- Vaccin contre la fièvre jaune et vaccin vivant atténué.
- Traitement concomitant par millepertuis, phénytoïne, warfarine ou sorivudine (ou chimiquement équivalent).
- Contre-indication aux chimiothérapies et/ou à la radiothérapie.
- Neuropathie périphérique > grade 1 (selon la classification CTCAZ v5.0).
- Toute condition médicale, psychiatrique ou anomalie de laboratoire pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
- Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de résection curative.
Carte des établissements
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Centre Léon Bérard
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Institut Sainte Catherine - Institut du cancer Avignon-Provence
2250 Chemin de Baigne-pieds
84918 Avignon
PACA04 90 27 62 68
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Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP)
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
Parc Euromédecine
34298 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 61 30 71
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Oncopole Claudius Regaud
20-24 rue du Pont Saint-Pierre
31052 Toulouse
Midi-Pyrénées05 61 69 63 45
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Hôpital Beaujon
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Hôpital Albert Michallon
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Hôpital Pontchaillou
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Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph
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Hôpital Saint-Louis - AP-HP
1 Av. Claude Vellefaux
75010 Paris
Île-de-France -
Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Hôpital Saint-Antoine
184 rue du Faubourg Saint-Antoine
75571 Paris
Île-de-France01 49 28 26 87
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Institut Paoli-Calmettes (IPC)
232 boulevard de Sainte Marguerite
13273 Marseille
PACA04 91 22 36 60
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Hôpital Charles Nicolle
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Centre Oscar Lambret
3 rue Frédéric Combemale
59020 Lille
Nord-Pas-de-Calais03 20 29 59 20
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
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Hôpital Bicêtre
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Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Besançon
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Hôpital de Brabois
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Hôpitaux de Bordeaux
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Centre Georges-François Leclerc