Etude MK-5684-01A (sous-étude du programme d'études MK-5684‐U01) : étude de phase 1/2, visant à évaluer la sécurité d'emploi et l'efficacité de l'opévésostat (MK-5684) seul ou en assocation avec d'autres médicaments, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration (CPRCm).

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration.

Spécialité(s) :

  • Immunothérapie - Vaccinothérapie

Sexe :

hommes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Merck Sharp & Dohme (MSD)

Etat de l'essai :

ouvert aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 20/05/2024
Fin d'inclusion prévue le : 31/03/2028
Fin d'inclusion effective le : 31/03/2028
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 220
Nombre d'inclusions faites :
France: 4
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 4
Tous pays: 62

Résumé

Les chercheurs s’efforcent de découvrir d’autres modalités de traitement d’un type de cancer de la prostate appelé cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (CPRCm). Dans le CPRCm, le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, et s’est aggravé ou est revenu après une hormonothérapie standard. Une hormonothérapie standard est un traitement visant à diminuer le taux de certaines hormones dans le corps afin de ralentir la croissance et la propagation de cellules cancéreuses.
La chimiothérapie et la thérapie ciblée sont les traitements actuels du CPRCm. Une thérapie ciblée vise à contrôler la croissance et la propagation de types spécifiques de cellules cancéreuses. La chimiothérapie est un traitement médicamenteux destiné à détruire les cellules cancéreuses ou à les empêcher de se développer.
Les chercheurs veulent savoir si le médicament à l’étude, l’opévésostat (également appelé MK‐5684), lorsqu’il est pris seul ou avec différents traitements, peut aider à traiter le CPRCm. L’opévésostat est conçu pour empêcher le corps de fabriquer des hormones stéroïdes. Les chercheurs administreront l’opévésostat en association avec un traitement hormonal de substitution (THS), car le corps nécessite certaines hormones stéroïdes pour contrôler des fonctions corporelles telles que l’équilibre hydrique et la pression artérielle.
Cette étude a pour objectifs d’obtenir les informations suivantes, lorsque l’opévésostat est pris seul ou avec différents traitements :
- La sécurité des traitements et leur tolérance par les patients.
- Le taux d’antigène prostatique spécifique (PSA) des patients. Le PSA est une protéine présente dans le sang et fabriquée par la prostate. Ce taux peut être plus élevé chez les patients atteints d’un cancer de la prostate.
Cette étude comportera 2 parties.
Dans la partie 1, les patients recevront l’opévésostat avec une dose initiale d’olaparib ou une chimiothérapie. Si des problèmes de sécurité ou médicaux apparaissent la dose du traitement sera ajustée. Cela les aidera à décider de la dose d’olaparib et de chimiothérapie à utiliser dans la partie 2.
Dans la partie 2, les patients recevront l'un des 4 traitements suivants :
- L'opévésostat seul,
- L'opévésostat associé à l'olaparib,
- L'opévésostat associé au docétaxel,
- L'opévésostat associé au cabazitaxel.
Au cours de l’étude, les patients se soumettront à des prélèvements d’échantillons de sang, d’urine et de tumeur, à des examens d’imagerie et à des examens physiques, et répondront à des questions sur leur état général.
La participation à cette étude pourra durer environ 4 ans.

Population cible

  • Type de cancer : Cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration.
  • Sexe : hommes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF-005839
  • EudraCT/ID-RCB : 2023-506288-33-00

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 1-2
  • Etendue d'investigation : multicentrique - Monde

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : Sous‐étude de phase 1/2 du programme d'études MK-5684‐U01 évaluant la sécurité d'emploi et l'efficacité du MK‐5684 seul ou en combinaison avec des traitements expérimentaux chez des participants atteints d'un cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration (CPRCm).

Résumé à destination des professionnels : Il s'agit d'une sous-étude de phase 1/2 du programme d'études MK-5684‐U01, visant à évaluer la sécurité d'emploi et l'efficacité du MK-5684 seul ou en combinaison avec des traitements expérimentaux chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration (CPRCm). Cette étude comporte 2 parties : 1- Partie 1 : pour commencer, seuls quelques patients reçoivent l’opévésostat avec une dose initiale d’olaparib ou une chimiothérapie. Les chercheurs effectuent des contrôles pour voir si des problèmes de sécurité ou médicaux sont survenus et ajustent la dose si nécessaire. Cela les aide à décider de la dose d’olaparib et de chimiothérapie à utiliser dans la partie 2. 2- Partie 2 : les patients recevront l'un des 4 traitements suivants. - Opévésostat seul - Opévésostat et olaparib - Opévésostat et docétaxel - Opévésostat et cabazitaxel Au cours de l’étude, les patients se soumettent à des prélèvements d’échantillons de sang, d’urine et de tumeur, à des examens d’imagerie et à des examens physiques, et répondent à des questions sur leur état général. La participation à cette étude peut durer environ 4 ans.

Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la sécurité et la tolérance de l'opévésostat, seul ou avec différents traitements. Evaluer la réponse du PSA chez les patients qui prennent l’opévésostat seul ou avec différents traitements durant la partie 2.

Objectifs secondaires :

  • Evaluer le taux de réponse objective, la durée de réponse, la survie sans progression radiographique et la survie globale.
  • Evaluer le délai jusqu'au prochain traitement et le délai avant progression de la douleur.

Critères d’inclusion :

  • Homme d'âge ≥ 18 ans.
  • Diagnostic histologique ou cytologiquement confirmé d'adénocarcinome de la prostate sans histologie à petites cellules.
  • Progression du cancer de la prostate et traitement de privation androgénique (TPA) ou orchidectomie bilatérale dans les 6 mois précédant le dépistage.
  • Progression du cancer de la prostate et traitement de privation androgénique (TPA) ou orchidectomie bilatérale dans les 6 mois précédant le dépistage.
  • Preuves actuelles de maladie métastatique.
  • Traitement antérieur avec 1 à 2 nouveaux agents hormonaux (NHA) pour un cancer de la prostate non métastatique ou métastatique, sensible aux hormones ou résistant à la castration et progression de la maladie pendant ou après le traitement.
  • Le traitement par thérapie de résorption osseuse (y compris, mais sans s'y limiter, le bisphosphonate ou le dénosumab) doit avoir été administré à des doses stables pendant > 4 semaines avant la randomisation.
  • Les participants ayant subi des événements indésirables (EI) en raison de thérapies anticancéreuses antérieures doivent avoir récupéré jusqu'à un grade < 1 ou à la valeur initiale.
  • Les participants infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) doivent avoir un VIH bien contrôlé sous traitement antirétroviral.
  • Les participants positifs à l’antigène de surface de l’hépatite B (HBsAg) sont éligibles s’ils ont reçu un traitement antiviral contre le virus de l’hépatite B (VHB) pendant au moins 4 semaines et ont une charge virale VHB indétectable.
  • Les participants ayant des antécédents d’infection par le VHC sont éligibles si la charge virale du VHC est indétectable.

Critères de non inclusion :

  • Antécédents de dysfonctionnement hypophysaire.
  • Diabète sucré mal contrôlé.
  • Maladie cardio-vasculaire/cérébro-vasculaire active ou instable.
  • Antécédents ou antécédents familiaux de syndrome de l'intervalle QT long corrigé (QTc).
  • Syndrome myélodysplasique (SMD)/leucémie myéloïde aiguë (LMA) ou caractéristiques suggérant un SMD/LMA.
  • Antécédents ou état actuel d’insuffisance surrénalienne.
  • Antécédents de pneumopathie (non infectieuse) nécessitant des stéroïdes, ou pneumopathie actuelle.
  • Participants infectés par le VIH ayant des antécédents de sarcome de Kaposi et/ou de maladie de Castleman multicentrique.
  • A subi une intervention chirurgicale majeure, y compris une intervention locale sur la prostate (à l'exception d'une biopsie de la prostate) dans les 28 jours précédant la randomisation, et n'a pas récupéré des toxicités et/ou complications.
  • Il suit un traitement hormonal thyroïdien à dose instable dans les 6 mois précédant la première dose de l'intervention à l'étude.
  • A reçu une transfusion de sang total au cours des 120 derniers jours avant la randomisation.
  • Avoir reçu un traitement anticancéreux systémique antérieur comprenant des agents expérimentaux dans les 4 semaines précédant la randomisation.
  • Avoir reçu une radiothérapie antérieure dans les 2 semaines suivant le début de l'intervention de l'étude ou avoir présenté des toxicités liées aux radiations, nécessitant des corticostéroïdes.
  • Avoir reçu un vaccin vivant ou vivant atténué dans les 30 jours précédant la première dose de l'étude.
  • Diagnostic d’immunodéficience, ou traitement chronique par stéroïdes systémiques, ou toute autre forme de traitement immunosuppresseur, dans les 7 jours précédant la première dose de l’intervention de l’étude.
  • Tumeur maligne supplémentaire connue qui progresse ou a nécessité un traitement actif au cours des 3 dernières années.
  • Métastases actives connues du système nerveux central (SNC) et/ou méningite carcinomateuse.
  • Maladie auto-immune active qui a nécessité un traitement systémique au cours des 2 dernières années.
  • Infection active nécessitant un traitement systémique.
  • Infections actives concomitantes par le VHB ou le VHC.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Toxicité limitant la dose, évènements indésirables et arrêt du traitement. s sur la réponse du PSA chez les patients qui prennent l’opévésostat seul ou avec différents traitements durant la partie 2. Nombre de patients dont le taux de PSA dans le sang diminue au moins de moitié.

Carte des établissements