Etude DDRiver EOC 302 : étude de phase 2, randomisée, visant à évaluer l'efficacité, la sécurité d'emploi et la tolérance du tuvusertib en association avec le niraparib ou le lartésertib, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire épithélial présentant une mutation de BRCA et/ou un défaut de recombinaison homologue (HRD +) et qui ont progressé antérieurement après un traitement par un inhibiteur de PARP.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer de l'ovaire, du péritoine primaire et/ou des trompes de Fallope.

Spécialité(s) :

  • Thérapies Ciblées

Sexe :

femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

EMD Serono Research & Development Institute

Etat de l'essai :

ouvert aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 30/10/2024
Fin d'inclusion prévue le : 25/01/2028
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 60
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 12
Tous pays: 58

Résumé

Une proportion significative de patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire épithélial rechutent dans les premières années suivant un premier traitement radical multimodal avec une maladie généralement considérée comme incurable et souvent associée à une résistance acquise aux inhibiteurs de la polyadénosine diphosphate (ADP)-ribose polymérase (PARPi). Il est donc essentiel d’identifier des traitements ciblés plus efficaces et bien tolérés afin d’éviter, d’atténuer ou d’inverser la résistance aux PARPi. La résistance aux PARPi a été associée à une sensibilité accrue aux inhibiteurs liés à l’ataxie télangiectasie et au Rad3 (ATRi), qui est encore renforcée lorsqu’un ATRi est combiné à un PARPi, et des données précliniques supplémentaires démontrent un effet synergique de la combinaison d’ATRi et d’inhibiteurs de la protéine ATM (Ataxia Telangiectasia Mutated) (ATMi) dans un large éventail de modèles de cancer. En conséquence, dans cette étude, le traitement associant ATRi + PARPi sera comparé au traitement associant ATRi + ATMi.
L'objectif de l'étude est d'évaluer l’efficacité, la sécurité d'emploi et la tolérance d'un traitement associant le tuvusertib et le niraparib ou le lartésertib afin d’en déduire la meilleure association pour la partie B.
Dans la partie A, les patientes seront répartis de façon aléatoirement en 2 groupes :
Dans le groupe A, les patientes recevront le tuvusertib en association avec le niraparib.
Dans le groupe B, les patientes recevront le tuvusertib en association avec le lartésertib.
En s’appuyant sur l’ensemble des données émergentes disponibles, y compris concernant l’efficacité, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et la sécurité d’emploi, la meilleure association continuera d’être évaluée aux 2 schémas posologiques les plus prometteurs dans la partie B.
Toutes les doses testées dans la partie B seront inférieures ou égales à la dose maximale tolérée précédemment établie.
Dans la partie B, les patients seront répartis de façon aléatoire dans les 3 groupes suivants :
Dans le groupe A, les patientes recevront le schéma posologique de la meilleure combinaison
Dans le groupe B, les patientes recevront un autre schéma posologique de la meilleure combinaison
Dans le groupe C, les patientes recevront le tuvusertib en monothérapie.
Le traitement à l’étude sera administré quotidiennement par voie orale selon un calendrier intermittent de quatre semaines jusqu’à ce que la participante souhaite arrêter le traitement, par exemple, ou que la maladie progresse.
Une visite de fin de l’intervention à l’étude sera effectuée dans les 7 jours (+ 7 jours) suivant la décision d’interrompre les interventions à l’étude et une période de suivi de la sécurité d’emploi dans les 4 semaines (± 7 jours) après la dernière dose de l’intervention à l’étude.

Population cible

  • Type de cancer : Cancer de l'ovaire, du péritoine primaire et/ou des trompes de Fallope.
  • Sexe : femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF-005855
  • EudraCT/ID-RCB : 2024-511202-23-00
  • Liens d'intérêt : https://www.clinicaltrials.gov/study/NCT06433219

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Oui
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 2
  • Etendue d'investigation : multicentrique - Monde

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : Étude de phase II multicentrique, randomisée, en ouvert, évaluant l’inhibiteur d’ATR tuvusertib en association avec l’inhibiteur de PARP niraparib ou en association avec l’inhibiteur d’ATM lartésertib, chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire épithélial présentant une mutation de BRCA et/ou un défaut de recombinaison homologue (HRD +) et qui ont progressé antérieurement sous inhibiteur de PARP.

Résumé à destination des professionnels : Il s'agit d'une étude de phase 2, randomisée et Cette étude est divisée en 2 parties. 1- Partie A : les patientes sont stratifiées en fonction de la présence ou non d'une mutation du gène BRCA1/2 et sont randomisées en 2 bras : - Bras A : les patientes recevront un traitement associant le tuvusertib et le niraparib - Bras B : les patientes recevront un traitement associant le tuvusertib et le lartésertib En s’appuyant sur l’ensemble des données émergentes disponibles, y compris concernant l’efficacité, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et la sécurité d’emploi, la meilleure association continuera d’être évaluée aux 2 schémas posologiques les plus prometteurs dans la partie B. Toutes les doses testées dans la partie B sont inférieures ou égales à la dose maximale tolérée précédemment établie. 2- Partie B : les patientes sont randomisées en 3 bras : - Bras A : les patientes reçoivent le schéma posologique de la meilleure combinaison. - Bras B : les patientes reçoivent un autre schéma posologique de la meilleure combinaison. - Bras C : les patients reçoivent le tuvusertib en monothérapie. Le traitement à l’étude est administré quotidiennement par voie orale selon un calendrier intermittent de quatre semaines jusqu’à progression de la maladie ou arrêt du traitement. Une visite de fin de l’intervention à l’étude est effectuée dans les 7 jours (+ 7 jours) suivant la décision d’interrompre les interventions à l’étude et une période de suivi de la sécurité d’emploi dans les 4 semaines (± 7 jours) après la dernière dose de l’intervention à l’étude.

Objectif(s) principal(aux) : Évaluer l’efficacité en matière de réponse objective (RO) pour l’association tuvusertib + niraparib et l’association tuvusertib + lartésertib afin d’en déduire la meilleure association pour la partie B. Évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance de l’association tuvusertib + niraparib et de l’association tuvusertib + lartésertib afin d’en déduire la meilleure association pour la partie B.

Objectifs secondaires :

  • Évaluer l’efficacité en matière de durée de la réponse (DR) pour l’association tuvusertib + niraparib et l’association tuvusertib + lartésertib.
  • Évaluer l’efficacité en matière de survie sans progression (SSP) pour l’association tuvusertib + niraparib et l’association tuvusertib + lartésertib, indépendamment du traitement anticancéreux ultérieur.

Critères d’inclusion :

  • Cancer de l'ovaire, du péritoine primaire et/ou des trompes de Fallope confirmé histologiquement ou cytologiquement de haut grade séreux ou endométrioïde de haut grade et récurrent.
  • Participants dont la tumeur est porteuse de mutations délétères germinales ou somatiques, ou suspectées d'être délétères, des gènes BRCA1 et BRCA2, et/ou dont la tumeur présente un statut HRD positif.
  • Progression de la maladie confirmée/documentée radiologiquement sous traitement par inhibiteurs de la poly(ADP-ribose) polymérase (PARP) en traitement d'entretien de première ou de deuxième intention.
  • Statut de performance ECOG ≤ 1.
  • Espérance de vie > 6 mois.
  • Consentement éclairé signé.
  • Age ≥ 18 ans.

Critères de non inclusion :

  • Maladie primaire réfractaire au platine définie comme une progression de la maladie au cours d'une chimiothérapie primaire à base de platine ou maladie résistante au platine définie comme une progression de la maladie dans les 6 mois suivant la dernière administration de platine en deuxième intention.
  • Antécédents de malignité supplémentaire dans les 3 ans précédant la date d’inscription.
  • Métastases cérébrales connues, sauf si elles sont cliniquement stables.
  • Infection active et/ou non contrôlée.
  • Antécédents d'hypersensibilité connue aux substances actives ou à l'un des excipients des interventions de l'étude.
  • Transplantation d’organes, y compris la greffe allogénique de cellules souches.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Réponse objective. Survenue d’événements indésirables (EI) et d’EI liés au traitement.

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